Wednesday, August 28, 2013

Joyeux anniversaire

Gaspard, dit Le Noir

En ce jour très spécial,

Pas pour moi, mais pour toi,

J’ai longuement hésité avant de déposer quelques mots sur un bout de papier.

 

Message d’amour, de paix, d’amitié ou de guerre ?

Ce matin, mon ciel bleu laisse passer les rayons du soleil

Mais là bas loin, la radio annonce encore une guerre.

 

Pendant que nous boirons à ta santé,

Dans d’autres pays, certains continuerons de se cacher des bombes et de la guerre,

D’autre mourront lentement d’une faim qui ne date pas d’hier

Ailleurs encore, un enfant viendra au monde en tuant sa mère.

Pas si loin d’ici, une vieille dame seule dans son petit appartement rendra son dernier souffle,

Plus près encore, une jeune femme pleurera dans son lit celui qu’elle ne verra plus,

Et partout dans le monde, il y aura des larmes, du sang, de la peur.

 

Voici la face d’un verre à moitié vide.

Lynn, dite La Grosse
 

Mais en ce jour de fête,

En ce jour où il te faut laisser derrière toi encore un peu de jeunesse

Et d’un pas en avant, t’approcher un peu plus de la sagesse,

Celle là même qui n’arrive qu’avec l’âge quand la mort ne nous cueille pas trop tôt,

En ce jour de fête, comme Mano, je me dois d’un poème… (« en cette journée de novembre à la con ! »)

 

Je me dois d’une chanson plus joyeuse, oubliant ce qu’annonce la radio

Ce qu’écrivent les journaux, ce que dit la bible… la thora, le coran…

Et tous ces livres qui annoncent une apocalypse imminente et grave pour le commun des mortels vivant dans le péché.

 

Joyeux anniversaire.

 

Belle journée, sur la terre,

Belle vie à nos frères…

Et nos sœurs !

Surtout elles, qu’on oublie parce que le masculin prime sur le féminin,

Loi misogyne décidée par un crétin

Et qui s’impose dans toutes les langues du monde.

 
Balto, dit Zapato
Madame le Professeur,

En ce jour si spécial,

Pour votre anniversaire,

Je voudrais vous dire que tout va bien

Je voudrais écrire de belles choses

Mais l’avenir incertain, me trouble ce matin

Et à chaque mot rose que je dépose

Me viennent deux maux gris à mon souvenir.

 

Pardon pour ce poème qui n’en est pas

Pardon pour ce verre plein qui ne vient pas

Pardon pour ces mots gris qui prennent le pas

Sur la douce poésie que j’aurai voulu déposer ici.

Chaussette, la petite princesse
 

Mais, Oh Ma Sœur !

Pour ce joyeux jour qui est le tien,

Du fond de mon cœur,

Celui qui bat et qui vit,

Celui qui sait que derrière le gris

Vit la couleur,

Depuis ce cœur qui bat et ce cerveau qui pense,

Depuis ce fond de moi, où naissent les sentiments,

Très sincèrement,

Je te souhaite un joyeux anniversaire.



PS: tous les chats de la famille se joignent à moi ;)

 




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