Friday, May 3, 2013

El Cotidiano... celui qu'on a au soleil


Vendre dit il!
Il faut tout vendre et partir!
Ici, plus rien n'est à nous déjà, alors dit moi, que fait on là?
Les étrangers, c'est nous maintenant. La place au soleil coûte trop cher et on n'a plus les moyens de rester ici.
En quelques années, les prix ont flambé! S'acheter un steack c'est aussi cher qu'une nouvelle paire de lunettes!
Ah non! lui répond elle, tu n'as pas vu le prix des lunettes maintenant!
Mais tu as raison, si on veut vivre ici, il va faloir braquer une banque ou se norurir avec tout ce que les autres ne veulent pas.
Les poubelles n'ont jamais tant regorgé de trésors, tant et si bien, que pour décourager les sans abris et les affamés ils ont fermé les poubelles à clefs!
On est fichu!
On va vendre notre petite maison, comme tous nos voisins ont du faire. La seule chose qui les interesse, c'est la surface au sol, alors tout va être rasé. Nos souvenirs vont se transformer en une montagne de gavats.
Mon beau jardin va être rasé.
A la place de mes rosiers et de mes pivoines ils vont mettre une pelouse artificielle.
A la place de notre maison historique, une nouvelle construction sans âme, un bunker où ils pourront se cacher et se proteger de l'attaque des pauvres qui n'ont plus rien à perdre que leur vie...
Tu as raison, on doit vendre.
Quitter notre terre natale, quitter notre pays, notre maison, récupérer les clopinettes qu'ils voudront bien nous donner pour acheter notre dernier petit bout de terre...
Et partir.
Partir pour le nord, vers le froid, là où tous nos voisins ont fuit. Partir sans rien, dans l'espoir de tout reconstruire en attendant la prochaine invasion humaine de ces êtres qui se croient supérieur à nous juste parce qu'ils ont de l'argent.
Vendre dis tu?
Oui, si on le peut encore, vendons tout et partons reconstruire nos vies ailleurs.



No comments:

Post a Comment