Saturday, April 27, 2013

El Cotidiano 27/4/2013

Samedi.

Une envie de silence, de ne rien dire, ne rien écrire.

Le souvenir.

Les larmes.

Toujours les mêmes pensées pour toi.

Puis je comprends.

Un mois.

Je pense à toi et je me demande comment tu vas.

Une fois de plus, je ne sais pas comment te le dire, comment t'écrire.

Je ne croyais pas que les dates avaient d'importance.

Pourtant, le sachant et l'oubliant, comme un rappel ma mémoire ravive des souvenirs.

Que s'est il passé? Comment? Pourquoi?

Un mois.

 

Et s'il était là, près de toi, te demandant pardon. Pardon de ne pas avoir cru un instant que ce qui est arrivé pouvait arrivé, pardon de ne pas avoir préparé ce départ qu'il ne voulait pas.

Pardon de te faire tant pleurer, pardon de ne pas avoir dit plus souvent ces mots que tu demandais.

Pardon d'être tombé.

On voudrait remettre le film en arrière, tout changer, tout refaire, tout réécrire et cette fois, réussir.

Gagner la bataille, gagner encore quelques mois, quelques années, encore 20 ans.

Mais l'arbre est tombé.

Et j'aurai beau semer des milliers de graines dans mon jardin, ce printemps sera toujours celui où le chêne est tombé.

Et c'est moi qui demande pardon.

Pardon de ne pas avoir assez prié, pardon de ne pas être magicienne, de ne pas avoir pu le sauver.

Pardon d'avoir respecté cette volonté, ne pas être venu le voir, de ne pas avoir trouvé la formule magique qui aurait pu vous épargner.

Pardon de n'être que cette petite femme à la main verte couverte de terre, qui plante, qui sème et qui récolte, main sale qui laisse cette trace sur ton visage en voulant effacer la larme qui ruisselle.

Pardon de ne pas être magicienne.

Pardon de pleurer aujourd'hui et de ne pas trouver les mots qui sècheraient tes larmes mon amie.

 

 

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