pourquoi cette photo? Il est blanc comme neige et vient des pays froids, comme le père noël |
Mais le sujet n’est pas là.
Bref, je tentais tant bien que mal de réfléchir :
est il bien utile d’écrire à un père dont l’existence est douteuse et les mœurs
encore plus. Des tas de gens lui écrivent à la fin de l’année dans l’espoir
d’augmenter le nombre de leurs jouets en tout genre : camions, poupées,
puzzles et même des gazinières sont à l’ordre du jour.
Evidement, il y en a pour tous les goûts, les adultes,
les enfants, mais les chiens et les chats et parfois les lapins s’inscrivent
sur la liste de ceux qui veulent recevoir de ce père qui n’est pas le leur, des
présents pour une fête d’anniversaire qui n’est même pas la leur.
Est-il un prêtre, père Noël, qui aurait décidé que sa
mission sur terre serait de rendre tout le monde heureux et de faire fumer une
carte bleu à fonds sans fin…. Comme l’immensité de l’univers ?
Je m’interroge sérieusement sur cet homme que tout le
monde a décidé de déguiser dans un costume bien voyant.
Il porte du rouge… voyez un peu ça !
Où est donc passée la sobriété noire du prêtre, ou l’élégance
d’un père qui se montre en public ? Personne ne lui a parlé de costard
cravate ? Mais peut être qu’avec sa
bedaine, le costume trois pièces n’est pas franchement indiqué mais de là à
passer d’un costume sobre à un costume de théâtre, un déguisement ridicule aux
couleurs démoniaques… car ne le cachons pas plus longtemps, le rouge est la
couleur de la passion, de l’excès, de la colère, du démon ! Belzebuth n’est
il pas toujours habillé de rouge ?
On a ajouté du blanc dans son costume, mais il me
semble que tout ça n’est que foutaise, une mascarade qui dupe tout le monde
(sauf moi) : le père Noël est un agent du démon.
Il a travaillé dur il y a des années lumières et un
jour, patatras, il n’est pas venu.
Pas qu’il soit mort, non, tout ça était planifié.
Créer une dépendance, devenir une légende adorée des enfants et puis soudain
prendre la poudre d’escampette et disparaître.
Et là, drame. Pourquoi Monsieur Noël qui se voulait un
père pour tous n’est il pas venu ?
Les enfants du monde entier ont il été si mauvais
cette année là ?
Et hop, voilà des millions de parents, avec ou sans le
sous, occupés à le remplacer et à faire fumer des cartes bleus aux fonds bien
moins inépuisables pour retrouver le sourire de leurs enfants qui ont pris soin
de laisser leur souliers sous un sapin magnifiquement décoré (évidemment que
pour le magnifique, tout est une question de goût n’est ce pas !).
Et cette histoire de sapin sous lequel il faut laisser
des souliers, une invention du démon aussi.
Il se demandait comment asphyxier les humains pour en
emporter le plus possible et le plus rapidement possible en enfer et il s’est
dit : c’est un pari hasardeux peut être, mais les humains sont si bêtes qu’ils
vont se prendre aux jeux (ah le jeux, quelle magnifique invention que j’ai fait
là pour les perdre) et découper chaque année des millions d’arbres qui vont
prendre une éternité à repousser… et sans s’en rendre compte, un jour ils
mourront tous asphyxiés.
Un malin ce Malin…. Pas pour rien qu’on le surnomme comme
ça d’ailleurs…
Bref, Jésus, ce petit qui était pas un si mauvais
bougre, lisez donc son histoire dans « l’évangile selon jésus Christ »
de mon ami José Saramago (enfin, je suis l’amie qu’il n’a pas connue mais bon,
c’est comme si on avait été amis tellement je l’aime), bref Jésus, dans cette
histoire, il n’y est pour rien.
Lui, il est né un jour, on sait plus vraiment quand
parce qu’à cette époque les calendriers coutaient une fortune et pesaient une
tonne : ils étaient en pierre.
En plus, les gravures dessus, ne traversaient pas très
bien le temps.
En plus, Jésus, il n’a jamais connu le père Noël et
son père, il n’a jamais vraiment bien su qui c’était. Entre un invisible qui s’appelle
Dieu et un être de chair et de sang qui l’a élevé et s’appelait Joseph, tous
deux se disputant une paternité à laquelle Marie n’avait rien à dire. Ici, il n’y
a pas de Noël en vu ni dans le père ni dans le fils… à moins que le petit nom
de Dieu ce soit Noël ? Mais c’est un débat compliqué qui risque de m’attirer
des foudres auxquelles je ne me suis pas encore préparée.
Donc Jésus, il n’est pas né le 25 décembre, il ne voulait
pas qu’on fête son anniversaire en grandes pompes (pas plus que sa mort d’ailleurs)
et il ne serait pas bien content qu’au lieu de lui faire des présents, on en
offre aux autres, sauf à lui…
Mais attention, qu’on ne se méprenne pas, ceci n’est
pas une invitation à vous rendre tous dans une église pour y faire des
offrandes… Jésus n’a pas demandé d’églises… Jésus est mort, et même si certains
disent qu’il est ressuscité, il ne peut plus recevoir de présents. Donc gardez
vos billets et vos pièces pour les pourboires et les cadeaux que vous devez
offrir à vos enfants, vos amis, vos parents à la place d’un pseudo père dit
Noël, qui a démissionné de son boulot il y a un bail et que vous avez pour mission
de remplacer gratuitement et à vos frais.
Bienvenus dans l’univers de Satan.
Je m’égare, faites moi taire ou l’on n’arrivera jamais
à la fin de ce billet, au fin mot de l’histoire, une histoire de rupture de stock.
Une histoire de lettre que je voulais faire au père
Noël, dans l’espoir que mon histoire soit fausse et que le père Noël était bien
un père bon et vivant et qu’il offrait encore quelques présents aux plus
démunis… mais je ne dois pas être assez démunie car à ma demande adressée par
fax dans l’urgence (oui, il faut vivre avec son temps et les moyens du bord),
ce grossier personnage m’a adressé une fin de non recevoir.
Ma demande : quelques neurones s’il te plait, je
sens une faiblesse dans la mémoire et je ne trouve pas de carte mémoire plus adaptée
à mon cerveau
Sa réponse : rupture de stock ! Y en a même
plus pour les nouveaux nés depuis qu’on en a donné à revendre aux politiques et
qu’ils les ont tous fumés en idées fumeuses et désastreuses. On en fait plus
depuis des siècles, bon courage pour l’avenir, vous avez bien de la chance d’en
avoir encore quelque uns, protégez les, il y a une recrudescence du vol de
neurones dernièrement ! Sincèrement, un père qui n’aime plus Noël mais qu’on
appelle toujours Père Noël.
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