Friday, September 28, 2012

Un vendredi soir pas ordinaire

Vendredi 18h j'ai quitté sans remord l'amant infernal, le sadique qui frappe le mental et te jette quelques pièces pour te consoler, réparer les blessures qu'il a faites mais qui ne se réparent pas.
18h, un vendredi soir, sur la table 14 dossiers attendent mon retour et en attendant ils vont s'accoupler pour se multiplier, proliférer et me faire regretter cette porte que je claque en partant parce que je pars pour quelques jours seulement, aujourd'hui ce n'est pas encore pour toujours...
18h, ce vendredi soir, dans le bus j'écris cet au revoir rêvant d'un adieu qui n'aura pas lieu

Wednesday, September 26, 2012

Dieu, ce misogyne

Je saigne.
Je suis une femme alors ça ne m'étonne pas et la vue du sang ne me perturbe pas.
Une fois de plus on arrive au bout du cycle des 28 jours et ce qui s'est construit se détruit, se décompose, se désagrège. Dans mon corps je saigne.
Hémorragie interne qui trouve seule sa sortie et s'évacue coûte que coûte. Et gare à moi si je n'ai pas prévu le coup et que ce sang arrivé un peu plus tôt, un peu plus tard me surprend sans munition face au ridicule et à l'humiliation publique que je pourrai souffrir si ce sang trouvait seul son chemin vers la terre, cette terre d'où tout vient et où tout retourne.

Friday, September 21, 2012

Argh

Un long article écrit, illustré et au moment de le publier boum, beug de blogger mon compagnon de poche dans l'écriture de mes articles dans les transports!
Oh larmes, oh désespoir!
Pour la peine, une onomatopée de désespoir et de dépit et une photo du dernier arrivé dans la famille Sioux

Tuesday, September 18, 2012

Du bonheur d'être parisien... Ou banlieusard chapitre 1

Oui, parisien, banlieusard, même combat matin et soir: les transports en commun.
Merci à la RATP et à la SNCF pour ce service rendu: des trains, des trams, des bus près de chez nous et toujours là, ou presque, pour nous transporter avec joie et bonne humeur de la Maison au Boulot et du Boulot au Dodo en passant par la case Métro.
En voiture, l'enfer c'est les autres! Ces maudits qui envahissent votre rue, votre autoroute, Votre chemin et qui, forcément, vous mettent en retard.

Friday, September 14, 2012

De l'art de s'ennuyer

Un rendez vous, une salle d'attente vide.

Vous êtes le prochain rendez vous, vous êtes à l'heure et le médecin semble prêt à vous recevoir. Vous ne sortez pas votre bouquin par crainte d'être interrompue dans un moment crucial de l'histoire. Car autant l'avouer, s'arrêter quand l'histoire prend un tournant, quand tout se bouscule que la fin du paragraphe est sur la page suivante, bah on a pas envie. Alors, je laisse le bouquin dans le sac.

Wednesday, September 12, 2012

des illusions

 

Ou désillusions....

De ces illusions ou c'est rêves qu'on a enfant, adolescent, et jeune adulte et qui, avant même qu'on devienne un homme, une femme mûre, bref, avant même qu'on ait 40 ans, on se rend compte que ce n'était que du rêve irréalisable, de l'illusion, de la poudre aux yeux.

Tuesday, September 11, 2012

caféinodépendante... et alors?

16h25
je me dis, je prendrai bien un café.
Mais je peux pas.
Alors je tuerai bien pour un café.
Mais je peux toujours pas!
Et, je pense à toutes ces excellentes graines de cafés qui attendent gentiment chez moi, dans leurs jolis petits paquets posés près de la machine à café.
Sans le savoir, il attendent.
Ils attendent une execution en bonne et due forme, ils attendent

Tiramissu, le secret en images

Pour un délicieux Tiramissu qui fera dire à ma nièce qu'il est meilleur que celui de maman.... laquelle m'a confiée sa recette, je vous redonnes les ingrédients et les étapes en images:

- 5 oeufs

- 1 paquet de gâteaux aux spéculos

- 100 g de sucre (blanc ou roux)

- du chocolat amer en poudre

- 1 café expresso bien serré

- 500 g de mascarponne

Monday, September 10, 2012

Récit d'Yves


Yves n'est rien d'autre qu'un pion. Un infect pion qui rit vert.

Je le hais de toute mon âme dans la mesure où l'ignorer m'est impossible.

Si je voulais, si je parvenais à l'ignorer, il pourrait me tuer.

Je ne veux pas mourir.

Ce matin (samedi), l'infect pion a frappé.

Ce n'était pas un TocToc délicat, coucou me revoilà.

C'était un coup sournois, une brûlure silencieuse, une douleur insidieusequi a fini par m'arracher des sanglots, des hurlements contre mon pauvre hommeimpuissant face à ma douleur.