Thursday, May 24, 2012

Le cycliste en photo

le cycliste

Et pendant que je fuis le bureau sur mon cheval blanc : carrosse moderne pouvant atteindre des vitesses dépassant l’animal le plus rapide au monde, à l’arrêt au premier feu rouge, un cycliste me double et continue sa course paisiblement devant moi.

Je le suis pendant 2 kilomètres à peu près. A 20km/h ça paraît long…
Mais il faut aussi dire que la route monte, alors le cycliste pédale vite mais pas trop, que la rue est étroite et que je n’ai aucune possibilité de le doubler, de toute façon il roule au milieu de MA route…

Ainsi, assise à l’abri du soleil et de la pluie et des efforts physiques, je poursuis ma route derrière ce cycliste qui justement… me fait profiter de son derrière.
Cet article n’aurait jamais existé si ce sportif avait eu l’idée de s’habiller en noir. Ce qui m’émeut c’est la transparence de son vêtement et ses fesses musclées qui semblent parfaitement épilées au travers de ce vêtement bien léger.

Et je me traine en regardant la route et juste sous mes yeux, ce cul à moitié nu qui se déhanche pour remonter la pente.
Je me demande s’il sait ce que je vois et si c’était un choix réfléchi, calculé de se placer comme ça, juste sous mon nez (même avec un pare brise entre nous, il reste sous mon nez) avec ces fesses à moitié nues.

Il se retourne souvent et je me demande s’il contrôle ma patience ou mon regard afin de vérifier l’effet de ses fessiers en plein effort moulés dans un cycliste blanc transparents. Evidemment, il ne porte que ce cycliste et rien de plus dessous.
Soudain, alors que je m’interroge un peu rêveuse, trainant mes quatre roues derrière ce deux roues sans moteur, mes pensées s’égarent ou se rencontrent et je prends conscience d’une chose : sous ce cycliste, cet homme est nu !

Alors je remercie soudain la providence (une chouette copine soit dit en passant) qu’il ne soit pas à l’arrêt, pied à terre, face à moi. Je m’interroge en effet sur la transparence ou l’opacité de son vêtement de l’autre coté de ce cul musclé qui se dandine lentement devant moi.

Toutefois, je me dis que ce serait pas mal d’en faire profiter tout le monde. Alors une main sur le volant, l’autre fouille dans le sac à main et attrape mon téléphone : il y a un appareil photo caché dedans. Hop, deux coups rapide sur le bouton central, et l’appareil s’ouvre et je tente, en roulant d’immortaliser cet instant.

Bientôt, les photos floues de cet instant … magique ?

Wednesday, May 23, 2012

Start

Un début!

Un mot pour commencer une nouvelle histoire, un nouveau roman, une nouvelle page, un nouveau blog.
Rien n'est aisé dans les débuts, comme une rencontre, on ne sait pas trop s'il faut dire bonjour, salut, se serrer la main, hocher la tête, faire une bise.

Faut il poser un cadre, se présenter, rester dans le flou, s'expliquer?

Je suis ici pour fuir. Fuir mon travail dans lequel je me noie depuis 6 mois, corps et âme oubliant d'écrire à ceux que j'aime, oubliant d'écrire pour moi même.

Je suis ici pour retrouver les poèmes que j'ai écrit des milliers de fois dans ma tête et qui se taisent depuis des mois parce que je me noie dans mon travail, je me noie dans l'amour que j'ai enfin trouvé il y a tout juste un an, je me noie dans le besoin de paresse après mes épuisantes journées de travail.

Depuis l'adolescence je me fais remarquer par mes mots. Ils ont d'abord été des maux et sont devenus ces autres: des mots. D'abord noirs, ils ont fini par prendre de la couleur une fois la douleur des maux sortie du coeur.

Ils ont pris de la couleur. Et ont fini un jour par ne plus exister.

Depuis 6 mois, je n'écris plus.
Alors je me demande soudain si j'existe encore.
Quand j'ecris à nouveau, plus personne ne lit, tout le monde a oublié le plaisir de me lire et j'ai perdu le manuel de l'ecrit.

Je suis ici pour écrire à nouveau, pour vous donner du plaisir à lire des histoires saugrenues, des poèmes étranges et peut être faire revivre des histoires oubliées.

J'ai décidé aujourd'hui que je recommençais à écrire.

Je ne sais pas quels mots, quelles histoires. Je ne sais pas si ce sera beau, drôle, ou noir, mais il est temps que je revienne dans le monde fantastique des jeux de mots et de la poésie qui m'éloigne de ce monde si dur et si réel qu'est celui de mon travail.

A bientôt